La parabole du semeur

Ce document ci-dessous est une partie d'une étude biblique bien plus profonde et plus complète qui n'a pas été insérée ici dans son entier à cause d'une lecture qui s'avère très longue à lire. Ceci dit, elle est disponible à celui qui la voudrait dans sa totalité.
Cette étude a été écrite par une autre personne qui fait parti de cette même église de maison.
 

La parabole du semeur

    
     Avant de commencer chaque lecture de la parole de Dieu, il est très important de voir si notre cœur est bien disposé à la recevoir. Sans cela, la lecture est inutile et vaine.
Mais souvent nous n'y prenons pas garde ; alors que Jésus, lui, nous avertit souvent au sujet de l'état de notre cœur. C'est pourquoi j'ai fait une petite explication de texte qui je l'espère, sera de nature à préparer les nôtres :

Texte amplifié de Matthieu 13 ; 4 à 23 ; et Marc 4 ; 21 à 24.
 
Les mots écrits normalement et de couleur bordeaux, sont ceux de la Bible, et ceux écrits en italique sont ceux de l'amplification de texte.
 
(C'est Jésus qui parle ici) : Ecoutez-moi : Un semeur, portant un panier de graines, sortit dans son champ labouré pour semer du blé. Et comme il semait d'un mouvement ample du bras, une partie de la semence tomba le long du chemin. Les oiseaux vinrent à cet endroit où il est facile pour eux de se saisir de la semence, et la mangèrent.
 
Une autre partie de la semence tomba dans les endroits pierreux où il n’y avait pas beaucoup de terre à cet endroit dans laquelle les racines auraient pu s'allonger et puiser la nourriture nécessaire à sa croissance.
 
Elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un sol profond susceptible de l'accueillir dans l'humidité de la terre nécessaire à sa protection. Mais quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines suffisamment longues pour compenser l'ardeur du soleil frappant sur elle.
 
Une autre partie tomba parmi les épines, qui sont de nature plus robustes que le blé, et surtout plus rapides à grandir ! Les épines montèrent plus vite qu'elle, et l'étouffèrent.
 
Une autre partie tomba enfin dans la bonne terre. Elle donna du fruit portant en eux semence de reproduction, et bons à manger. Un grain, cent. Un autre, soixante. Un autre, trente, selon la mesure de vie de chaque graine.
 
Que celui qui a des oreilles neuves créées par Dieu pour entendre mes enseignements, entende ce qu'il y a à comprendre, et qu'il en tire leçon.
 
Les disciples, lorsqu'ils se retrouvèrent seuls avec Jésus, s'approchèrent et lui dirent : "Pourquoi leur parles-tu en présentant ta doctrine, non pas d'une manière claire, mais en termes voilés, et sous la forme de paraboles ?"
 
Jésus leur répondit : "C'est parce qu'il vous a été donné, à vous qui êtes bien disposés envers moi et qui me suivez, de connaître et de comprendre les mystères non encore révélés du royaume d'en haut, les mystères du royaume des cieux, afin que plus tard vous puissiez en parler autour de vous.
 
Alors que cela ne leur a pas été donné, car ils sont incapables de comprendre correctement, à cause de leurs mauvaises dispositions de cœur à mon égard ; et alors ils tordraient le sens de mes enseignements.
Car on donnera à celui qui a de bonnes dispositions de cœur.
 
Oui, il lui sera donné beaucoup de connaissance de la vérité, et il sera dans l'abondance. Mais à celui qui n'a pas de bonnes dispositions à mon égard, on ôtera même ce qu'il a, afin que cela ne soit pas employé de mauvaise manière, mais au contraire que cela puisse servir à ceux qui veulent bien s'en servir.
 
C'est pourquoi je leur parle en paraboles, pour qu'en voyant avec leurs mauvais yeux, ils ne voient point combien je leur ouvre mon cœur, je veux leur donner ma vie, illuminer leur esprit, sauver leurs âmes. Et tout cela, parce qu'ils s'endurcissent dans leur volonté d'indifférence et d'hostilité à mon égard.
 
Et aussi, qu'en entendant pourtant mes paroles vraies, ils n'entendent pas ce qu'il faudrait entendre, ni ne comprennent ce qui devrait se comprendre tout seul".
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Ainsi, pour eux s'accomplit ce que Dieu avait déjà prévu et annoncé d'avance par cette prophétie d'Esaïe : "Vous entendrez un jour la vérité, de vos oreilles de chair, et vous ne comprendrez point. Vous regarderez en face la vérité de vos yeux, et vous ne verrez point ce qu'il y avait de beau à voir. Car vous mésestimez la vérité que j'annonce".
 
Car le cœur de ce peuple, appelé à voir ces choses merveilleuses, est devenu insensible ; car ils ont volontairement endurci leurs oreilles à mes paroles pourtant fortes, et ils ont volontairement fermé leurs yeux à la lumière de la vérité, de peur qu'ils ne voient que trop clairement de leurs nouveaux yeux qu'ils auraient pu recevoir en naissant de nouveau. Et qu'ainsi, ils n'entendent distinctement de leurs nouvelles oreilles ; qu'ils ne comprennent trop bien de leur cœur nouveau ! Qu'ils ne se convertissent de leurs mauvaises voies, et que, grâce à cela, je ne les guérisse de leurs anciennes maladies, pour qu'ils puissent recevoir ma grâce avec laquelle je pourrais les sauver".
 
"Mais quant à vous, heureux sont vos yeux neufs, parce qu'ils voient enfin clairement la vérité qui se révèle à vous petit à petit. Et heureuses sont vos oreilles neuves, parce qu'elles entendent enfin clairement et distinctement, ce qui n'était pas possible avec vos oreilles de chair".
 
Je vous le dis en vérité : Beaucoup de prophètes et de justes, ceux qui d'avance avaient labouré leur cœur en attendant la bonne semence, ont désiré voir ce que vous voyez aujourd'hui, et ne l'ont pas vu de leur vivant, bien qu'ils le souhaitaient ardemment ; et entendre ce que vous entendez aujourd'hui, alors qu'eux ne l'ont pas entendu, malgré leur attente.
 
A vous donc qui êtes bien disposés envers moi, écoutez mes explications, et comprenez vraiment ce que signifie la parabole du semeur : "Lorsqu'un homme écoute la parole du royaume Messianique, c'est-à-dire la venue d'un Sauveur pour l'homme, et ne se soucie point d'elle, ne la médite pas, ne s'y attache pas... et ne la comprend pas, le malin vient, et enlève les graines afin d'anéantir ce qui avait été pourtant semé comme étant une bonne semence dans son cœur. Au point que la graine, n'étant plus dans son élément naturel, est devenue sans effet. Cet homme négligeant est celui qui a reçu la semence le long du chemin de sa vie, inutilement pour lui.
 
Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux de son cœur, et qu'il n'a pas jugé bon de nettoyer, c'est celui qui entend la parole, la trouve bonne et la reçoit aussitôt avec joie dans le peu de terre se trouvant entre les pierres, mais il n'a pas de possibilité d'avoir de racine en lui-même, il manque de persistance, à cause du trop grand nombre de pierres, empêchant ainsi la graine de s'enfoncer profondément en terre.
 
Il croît pour un temps, (Il croit et il croît), à ce qui a poussé rapidement en lui, ne voyant que ça, ne se souciant pas de donner un terrain favorable aux racines de la jeune pousse, se fiant à ce qu'il voit à l'extérieur, oubliant totalement l'intérieur. Et dés que survient une tribulation à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute toute prête, il se scandalise, accusant Dieu de l'avoir fait chuter.
 
Celui dont l'âme est attachée aux choses du monde, c'est celui qui a reçu la semence parmi les épines ; il a pensé que les épines et le blé feraient bon ménage ensemble malgré tout, c'est celui qui entend la parole souvent et régulièrement, mais en qui les soucis de ce siècle parlent plus fort à son être que la voix douce et attirante de la parole de Dieu, et en qui la séduction des richesses de ce monde étouffent cette bénédiction spirituelle accordée par le moyen de la parole et la rendent infructueuse.
 
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre est comme une âme pleine de bonnes intentions, ayant préparé un terrain convenable, c'est celui qui entend alors clairement la parole, et grâce à cela, la comprend. Il désire fortement que la pousse grandisse suffisamment. Il porte alors plus tard des fruits, et avec la bénédiction de Dieu, un grain en donne cent autres, un autre soixante, un autre trente. Car même si toutes les graines n'ont pas la même force de vie, toutes ont le pouvoir de se multiplier.
 
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L'enseignement premier de cette parabole, nous montre clairement que, selon l'état de son cœur, quand on lit la Bible ou quelque étude Biblique, certains reçoivent quelque chose et d'autres non. Il y est dit aussi que Jésus parlait en terme "voilés" à ceux qui n'avaient pas de bonnes dispositions envers lui, et cependant qu'il parlait clairement à d'autres...
 
Je crois personnellement que ce phénomène est toujours d'actualité, car je suis témoin qu'il se produit encore aujourd'hui. C'est pourquoi je suis convaincu que ceux qui disent que c'est "à cause de leur manque d'intelligence qu'ils ne peuvent pas comprendre", se trompent quelque peu.
 
Bien que Dieu ait donné à l'église des ministères d'enseignants qui ont un travail bien spécifique, Dieu désire avant tout parler à chacun d'entre nous personnellement, par le moyen de sa Parole.
 
Suite à cet enseignement, les disciples furent fort intéressés et ils étaient tout joyeux que le maître leur ait expliqué toutes ces choses à eux personnellement. Alors à ce moment précis Jésus leur montra la suite des choses et la voie par excellence de cette parabole :
 
Marc 4 ; 21 à 24 : "Il leur dit encore : Apporte-t-on la lampe dans un lieu obscur pour la mettre sous le boisseau ou sous le lit ?... Ne serait-ce pas un acte insensé ? N'est-ce pas plutôt pour la mettre sur le chandelier afin qu'elle éclaire tous ceux qui entrent dans la maison ?
 
Est-ce que la vive lumière de ma doctrine serait faite pour que vous la teniez cachée dans votre cœur et que vous la réserviez pour vous seuls ?
Car il n'est rien de caché actuellement de mon enseignement qui vous a été expliqué, qui ne doive être découvert au plus grand nombre par votre entremise un certain jour. Et rien de secret pour les autres qui ne doive être mis au jour, par votre témoignage un jour ou l'autre.
 
Si quelqu'un de vous a des oreilles faites pour entendre, qu'il entende ce que je viens de dire qui est très important, et qu'il s'y conforme avec soin.
 
Et il leur dit encore en suivant son raisonnement : "Prenez garde à ce que vous entendez et aux explications que je vous donne ! Car de votre attention dépendra la quantité de lumière que vous recevrez.
 
On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis pour bien me comprendre, et on y ajoutera pour vous personnellement quelque chose en plus. Car on donnera à celui qui a de la bonne volonté une abondante connaissance de la vérité.
Mais à celui qui n'a pas d'intérêt pour mes enseignements, on ôtera même ce qu'il a provisoirement". Il perdra tout ce qu'il a actuellement".
 
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Vous savez, il y a un bon humanisme et un mauvais humanisme ; la seule différence qu'il y a entre eux provient de leur origine différente. Vous ne comprenez peut-être pas encore, mais cette étude est faite justement pour pouvoir comprendre.
 
Jésus, lui, lorsqu'Il parlait, voulait dire ceci : "Dans l'état où vous êtes, ce n'est pas tellement "d'humanisme" dont vous avez besoin... mais plutôt que j'aille mourir sur la croix en paiement de vos péchés, pour que vous soyez épargnés et libres dans vos consciences, premièrement. À ce moment-là, étant libérés de votre fardeau, vous aurez alors tout loisir de devenir des gens "humains" ! Vous le serez vraiment et d'une bonne manière, car vous saurez d'où vous êtes revenus ; et ainsi vous pourrez apporter le message du Salut à d'autres qui l'attendent".
 
Le premier enseignement que nous pouvons retirer de tout cela, c'est que pour Jésus la crucifixion n'était pas quelque chose de souhaitable, mais une nécessité !
 
Puis, Jésus fait une deuxième déclaration directe :
 
Marc 9 ; 30 à 32 : "Ils partirent de là et traversèrent la Galilée ; Jésus ne voulait pas qu'on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : "Le Fils de l'homme sera livré entre les mains des hommes ! Ils le feront mourir et trois jours après qu'il aura été mis à mort, il ressuscitera". 
 
Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole et ils craignaient de l'interroger.
 
Les disciples ne comprenaient donc pas...
Et nous, aujourd'hui, qu'en est-il ? Avons-nous compris réellement le sens de la mission de Jésus ?
Matthieu, lui, dit qu'ils étaient attristés... :
 
Matthieu 17 ; 22 et 23 : "Pendant qu'ils parcouraient la Galilée, Jésus leur dit : "Le fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes ; ils le feront mourir et le troisième jour il ressuscitera. Ils furent profondément attristés".
 
Ensuite nous voyons Jésus prendre la ferme résolution de se rendre à Jérusalem... Nous voyons donc qu'il était bien déterminé à aller mourir sur la croix ! Lisons-le :
Luc 9 ; 51 : "Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem".
 
Puis Jésus annonce sa "passion" pour la troisième fois :
Marc 10 ; 32 à 34 : Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés et le suivaient avec crainte.
 
Et Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui et commença à leur dire ce qui devait arriver : "Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort et ils le livreront aux Païens qui se moqueront de lui, le battront de verges et le feront mourir. Et trois jours après il ressuscitera".
 
Luc, lui, ajoute que tout ce qui a été prédit par les prophètes, s'accomplira : Luc 18 ; 31 à 34 : Jésus prit les douze auprès de lui et leur dit : "Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes s'accomplira. Car il sera livré aux Païens, on se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui, et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir. Et le troisième jour il ressuscitera". Mais ils ne comprirent rien à cela, c'était pour eux un langage caché, des paroles dont on ne saisissait pas le sens.
 
Nous avons donc ici une triple prédiction de Jésus sur sa propre mort !... Mais pourtant, dans cette annonce, ce qui est étonnant ce n'est pas tellement le fait que Jésus serait "trahi", ni qu'il serait "rejeté et condamné", ni qu'il serait "livré aux Païens", ni même qu'il "ressusciterait le troisième jour après sa mort".
 
Non, ce qui est étonnant, c'est que Jésus laisse sans arrêt entendre ce message : "Il faut que le Fils de l'homme souffre, il doit mourir"... ( ? ) Il faut, il faut, il faut… Combien tout cela est étrange !
Mais ce que nous ne voyons pas bien, c'est qu'en faisant cela, Jésus associait deux passages Bibliques le concernant...
 
C'est-à-dire :
-           Le serviteur "souffrant" d'Esaïe 53, et
-           Le Fils de l'homme "Glorieux" de Daniel 7 ; 13 et 14.
 
Voici tout d'abord la traduction d'Esaïe 52 ; 13, à 53 ; 12, en 5 versions Bibliques différentes ajoutées, afin d'en tirer une meilleure compréhension. Il y a deux versions juives et trois versions occidentales :
 
Chapitre 52 :
Verset 13 :       Par sa perspicacité dans son œuvre, par sa façon d'agir sagement, mon serviteur s'élève, il prospère, il est placé très haut.
 Verset 14 :      Beaucoup de gens furent stupéfaits tant son visage était défait, défiguré, au point même d'être un sujet d'effroi pour beaucoup.

Verset 15 :      Mais il fera tressaillir de joie et d'étonnement beaucoup de nations parce qu'il a fait "l'aspersion du sang". Même les rois auront la bouche close quand ils le verront tel qu'il est...

En effet, ils verront enfin ce qui ne leur avait pas été raconté, ils commenceront alors à discerner ce qu'ils n'avaient pas entendu, ils apprendront d'une autre manière, ils considéreront les choses sous un autre angle...

Chapitre 53 :

Verset 1 :         Qui a ajouté foi à ce que nous avions annoncé ? Qui a eu la révélation du "bras de Dieu ?" L'avez-vous reconnu ?

Verset 2 :        Lui, il poussait devant Dieu comme un faible rejeton, pareil à une petite pousse sur un sol brûlé. Il n'avait, ni beauté, ni éclat particulier qui eût pu attirer nos regards vers lui... Rien qui puisse ajouter quelque crédit à nos yeux.

Verset 3 :         Méprisé, refusé par les hommes, délaissé de tous, il était la douleur faite-homme. Pénétré de maladies, sachant bien ce qu'est la souffrance et la langueur, il était comme celui dont on détourne le regard, comme quelqu'un qu'on ne veut pas regarder en face, comme celui dont on s'éloigne dès qu'il arrive. Nous l'avons jugé comme une chose "vile", dont on ne fait aucun cas.

Verset 4 :         Pourtant, pendant ce temps, il portait nos maux ; il se chargeait de nos maladies. Nos douleurs, il les portait sur lui ! Et nous, nous le prenions comme "frappé de Dieu" ! Comme quelqu'un "coupable de péché" !

Verset 5 :         Mais en fait il était blessé et meurtri pour nos péchés ! Il était brisé à cause de nos torts et de nos actes d'injustice... Le châtiment que nous aurions dû subir tomba sur lui, afin que nous ayons enfin la paix. C'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris !

Verset 6 :         Nous étions en effet semblables à du bétail, errant de-ci de-là. Chacun choisissait sa propre voie, celle qui lui semblait la bonne.

Mais en vérité nous étions tous dans de mauvaises voies. C'est pour cela que l'Eternel fit retomber sur lui nos torts, nos injustices, nos crimes !

Verset 7 :         Maltraité, tyrannisé, opprimé, injurié... il n'a pas ouvert la bouche. Pareil à un agneau que l'on mène à l'abattoir… semblable à une brebis devant ceux qui la tondent... il resta silencieux, muet face à ceux qui le dépouillaient.

Verset 8 :         Faute de protection et de justice, à force d'angoisse et de châtiment, il a été ôté, enlevé.

Qui pourra jamais, parmi ceux de sa génération, décrire ce qu'il a été ?

Qui racontera qu'en fait il était retranché de la terre, à cause de la transgression de son peuple ?

Qui expliquera qu'il était frappé de Dieu à la place des péchés des autres ?...

En vérité, les coups qu'il recevait, avaient pour unique cause les péchés de son peuple !

Verset 9 :          On a mis sa sépulture avec les impies, les criminels et les riches... [1] Et tout cela malgré qu'il n'ait été trouvé en lui, ni violence, ni fraude, ni mal !

Verset 10 :       L'Eternel trouva bon de le briser par la souffrance, l'accabler de maladies, afin qu'en se courbant et en s'offrant lui-même, il voie une postérité prolonger ses jours et qu'ainsi le désir de son père fut satisfait.

Verset 11 :       À cause du travail intérieur de son âme, il en sortira un fruit et sera satisfait. Délivré de l'affliction de son âme, il sera rassasié de joie !

Par sa connaissance spirituelle, mon serviteur apprendra la justice à plusieurs et la leur fera aimer. Et lui, prendra à sa charge leurs iniquités.

Verset 12 :       C'est pourquoi je lui donne sa part avec les grands, et c'est avec les puissants qu'il partagera le butin.

Et tout cela parce qu'il aura livré son âme à la mort, et qu'il se sera laissé compter parmi les malfaiteurs ; lui qui pourtant ne faisait que porter le péché d'un grand nombre, et qu'il intercédait pour les coupables.

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(Pour le mot rendu par "perspicacité", au verset 13 du chapitre 52, voici les divers synonymes qui lui sont attribués. Ceci est très important car ce mot est censé représenter la qualité principale grâce à laquelle toute l'œuvre de Jésus devait pouvoir se faire) :

Perspicace : Intelligent. - Fin. - Pénétrant. Clairvoyant.

Perspicacité : Pénétration d'esprit. - Sagacité. - Flair. - Discernement. Perspicuité : Clarté. - Netteté.

Détail de Sagacité : Haut degré d'intelligence et de compréhension.

Voilà donc présentée la grande et précise prophétie d'Esaïe, qui sert de base à l'évangile…

Mais si ce n'était que la teneur du contenu de la prophétie… Voici que maintenant cette prophétie se matérialisait devant eux ! Quelle affaire !

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Je vous mets ici un verset  qui résume bien tout l'ensemble du pourquoi de la venue de Jésus:

Marc 10 ; 45 : "Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon de beaucoup".

Dans les Ecritures nous avons un grand nombre de preuves que Jésus savait très bien qu'il allait à la mort.

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Mais quelqu'un pourra dire : "Moi aussi je sais que je vais à la mort"... C'est vrai. Mais quelle idée se faisait Jésus de sa mort ?... Certainement pas celle que nous nous faisons de la nôtre... C'est-à-dire quelque chose qui doit bien nous arriver un jour, et dont nous souhaitons tous que ça se passera le plus tard et le mieux possible.

Mais Jésus, lui, savait que sa mort ne se passerait pas "le mieux possible"... Il savait qu'il mourrait de mort violente et prématurée. Il en était certain, car il savait que sa mort devait répondre à un dessein précis. Il savait que sa mort devait être en proportion de l'œuvre à accomplir. Il savait qu'elle devait être aussi de la même nature que celle de nos besoins ! [2]

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Oui, car Jésus savait qu'il mourrait de mort violente à cause de l'hostilité que lui vouaient les autorités Juives.

La haine que lui prodiguaient les chefs religieux, naquit très tôt dans la pratique de son ministère.

L'attitude que prenait Jésus à propos de la loi de Moïse et du Sabbat, les mettait hors d'eux mêmes !

Après avoir vu Esaïe 53 pour le serviteur "souffrant", voyons la prophétie de Daniel 7 ; 13 et 14, pour ce qui est du serviteur dans la gloire :

"Je regardai pendant mes visions nocturnes ; et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un "Fils de l'homme". Il s'avança vers l'Ancien des Jours et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne. Et tous les peuples, les nations et les hommes de toutes langues, le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit".

Nous voyons ici, en résumé, la destinée de Jésus à travers ces deux passages, choisis à travers beaucoup d'autres, savoir que la souffrance et la mort de ce serviteur sera suivie de sa victoire et de sa gloire !

Voilà j'espère qu'après avoir commencé la lecture de ce document par l'amplification du texte de la parabole du semeur, vous avez pu lire le texte d'Esaïe avec d'autres yeux.

En tous les cas, c'est ici mon souhait.




[1] Lui qui n'avait aucun bien sur la terre...
[2] L'explication plus profonde de tout cela sera plus loin, dans une prochaine étude.
 
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